Final Punishment (titre original : Castigo final)

En quelques chiffres et mots :
Pays : Portugal
Cible : 10 à 30 ans
Production : BeActive
Auteur : Marta Gomes.

Final punishment est une enquête transmédia :
« La nouvelle selon laquelle des hackers ont pénétré par effraction le système de surveillance d’une prison brésilienne de haute sécurité pour femme conduit le spectateur à rechercher des informations sur internet. Huit femmes se retrouvent coincées dans un couloir alors qu’un mystérieux meurtrier tue les femmes les unes après les autres de la même manière qu’elles ont commis leur propre crime. Parmi les prisonnières, la méfiance ainsi que d’anciennes rivalités s’accroissent. On sollicite l’aide des spectateurs dans une course contre la montre pour sauver les survivantes. »

Garce à quoi ce projet a été une réussite ?
Comment ont-ils créé quelque chose de suffisamment intéressant pour que les gens veuillent sauver des criminelles ?

Ce projet s’est déroulé sur plusieurs supports incitant le spectateur à être actif, à chercher des informations pour résoudre l’enquête sur tous les supports :

1 film de TV 90 min, de manière à lancer l’ambiance.
4 épisodes de 22 min pour la télévision, de manière à pénétrer dans l’univers.
Un ARG permettant d’impliquer les spectateurs.
Une campagne publicitaire dans les médias brésiliens.

L’efficacité de la planification est aussi un des facteurs de réussite :

Un contenu raconté sur plusieurs supports nécessite inévitablement une excellente planification. Il faut laisser aux spectateurs le temps de réagir, mais il ne faut pas les faire trop patienter, il faut savoir le réintéresser. Par exemple en diffusant une vidéo où une des futures victimes demande de l’aide…

Et bien évidemment, il y avait des lots à gagner pour les meilleurs enquêteurs !
iPod, iPhone, ordinateur, accès VIP à des évènements…

Mon avatar et moi.

Cible : 15 à 45 ans. Coeur de cible 15 à 25 ans.
Budget : 700 K€
Production : Onde M

« Mon avatar et moi est une série de type sitcom participative. Ancrée sur les plateformes web et mobile, elle parle de l’impact des réseaux sociaux en ligne sur les relations sociales familiales et professionnelles de la famille Terinnet, un couple avec deux adolescents, ainsi que sur leur entourage. »

Ce projet se présente sous la forme d’une série animée de 36 x 2min diffusées sur le web et web mobile.
Jusque-là, vous me direz : « en quoi est-ce un cross-média ? ”
Et, en effet, à ce stade-là ce n’en est pas encore un, mais un élément supplémentaire rend déjà le projet particulièrement original, à savoir : la participation du public.
Les spectateurs sont invités à s’inventer un personnage ayant un lien direct avec un personnage de la série et pouvant être inspiré de leur propre vécu. De nouveaux avatars seront ainsi régulièrement créés puis proposés par les internautes et soumis au vote collectif afin d’intégrer la série.
Il s’agit donc là d’un projet mettant à profit plusieurs usages innovants. Projet qui tend petit à petit à devenir cross-média.

À très bientôt pour de nouveaux projets !